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La narratrice décrit dans son roman l'accueil dans sa maison d'une jeunesse à la dérive et les relations amicales entre parents et enfants. Mère attentive, toujours à l'écoute de ses enfants, prête à les comprendre, elle renonce aux préjugés conservateurs de l'éducation parentale et se cherche de nouveaux repères. Elle reçoit souvent les amis de ses enfants, parmi lesquels Bertrand et Sophie.
Bertrand se met à parler de sa famille. Ce qu'il n'avait jamais fait une seule fois depuis des mois et des mois que nous le connaissons.
Ses parents l'ont eu très jeunes [...]. Il dit que sa mère est jolie et que son père est très bien physiquement. Il dit que son père est vachement respectable, bourgeois, friqué, très à cheval sur les convenances. Ils ne l'ennuient pas vraiment, mais ils veulent qu'il soit rentré tous les soirs à sept heures et demie, qu'il se lave tous les matins, qu'il devienne ingénieur ou architecte.
J'avais toujours vu Bertrand comme un homme, et, à travers son histoire, je le vois comme un petit garçon, un enfant. «Tiens-toi bien. Ne mets pas les coudes sur la table. Ne mets pas tes doigts dans le nez.» Comment des gens qui ont encore la jeunesse dans le sang peuvent-ils se comporter de cette manière avec leur propre fils? Qu'est-ce qui se cache là-dessous? Est-ce que l'adolescence, presque la maturité de leur fils les gêne?
L'histoire de Bertrand fait pendant à celle de Sophie. Les enfants qui sont adultes trop tôt, les parents qui sont vieux trop tard. Il y a des jours où je ne sais plus que penser. Faudrait-il envisager sérieusement de faire l'éducation des parents? Est-ce que je suis normale? Est-ce que mes rapports avec mes enfants sont vraiment bons? Je ne sais plus. Je ne me sens pourtant pas dépassée par les événements. J'ai simplement un sentiment aigu d'impuissance. [...]
C'est vrai que les adolescents ont un mal fou à communiquer avec les adultes. Quand un de mes amis vient à la maison, il ne se passe jamais rien.
Ils n'ouvrent pas la bouche, ils mettent leur musique à tout berzingue et s'étalent par terre comme des flans mal cuits. À chaque fois c'est la même réflexion: «Comment fais-tu pour les supporter, pour te laisser envahir à ce point? Ils t'exploitent.»
Moi je sais que je passe des soirées passionnantes à parler avec eux et que je préfère ces moments à n'importe quoi. Mais ils se méfient des aînés et puis ils ne font pas les paons et ils ne veulent pas convaincre qui que ce soit. Ils tâtonnent dans tous les sens et ils n'aiment pas beaucoup qu'on les voie faire, Souvent je leur reproche ce climat de chapelle qu'ils créent, ces sectes dans lesquelles on ne peut entrer sans initiation.
Marie Cardinal, La Clé sur la porte


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Dans son roman, la narratrice partage son expérience d'accueillir chez elle des jeunes en quête de repères et évoque la relation complice qu'elle entretient avec ses enfants. Elle adopte une approche ouverte et compréhensive, rejetant les idées conservatrices sur l'éducation. Bertrand et Sophie, amis de ses enfants, sont souvent chez elle.

Bertrand se confie sur sa famille, chose qu'il n'avait jamais faite. Ses parents, jeunes et aisés, ont des attentes traditionnelles pour lui. La narratrice, qui le voyait comme un adulte, découvre en lui une vulnérabilité enfantine. Elle s'interroge sur la rigidité de ses parents malgré leur jeunesse.

L'histoire de Bertrand contraste avec celle de Sophie, illustrant le décalage entre des enfants mûris trop vite et des parents vieillissant trop tard. La narratrice se questionne sur la normalité de ses relations avec ses enfants et ressent une impuissance face à l'éducation parentale.

Elle constate aussi la difficulté de communication entre adolescents et adultes. Malgré les critiques, elle trouve un réel plaisir à interagir avec eux, même si les jeunes restent méfiants envers les adultes et créent un environnement exclusif.

Ce résumé met en lumière les défis de l'éducation et de la communication intergénérationnelle, ainsi que la recherche d'un équilibre entre liberté et structure dans le développement des jeunes.

Il y a des jours où je ne sais plus que penser. La narratrice décrit dans son roman l'accueil dans sa maison d'une jeunesse à la dérive et les relations amicales entre parents et enfants. Les enfants qui sont adultes trop tôt, les parents qui sont vieux trop tard. Est-ce que l'adolescence, presque la maturité de leur fils les gêne?L'histoire de Bertrand fait pendant à celle de Sophie. Elle reçoit souvent les amis de ses enfants, parmi lesquels Bertrand et Sophie.Bertrand se met à parler de sa famille. Ne mets pas les coudes sur la table. Ce qu'il n'avait jamais fait une seule fois depuis des mois et des mois que nous le connaissons.Ses parents l'ont eu très jeunes [...]. «Tiens-toi bien. Il dit que sa mère est jolie et que son père est très bien physiquement. Ils ne l'ennuient pas vraiment, mais ils veulent qu'il soit rentré tous les soirs à sept heures et demie, qu'il se lave tous les matins, qu'il devienne ingénieur ou architecte.J'avais toujours vu Bertrand comme un homme, et, à travers son histoire, je le vois comme un petit garçon, un enfant. Qu'est-ce qui se cache là-dessous?